mardi 22 juillet 2014

La Gourmandise gâchée.


« Arrête de grignoter, tu vas te gâcher l’appétit ! »

 Combien de fois n’ai-je pas entendu ce reproche ?

Et la gourmandise, alors ? N’est-t-elle pas plus souvent gâchée que l’appétit ?

Car, quoi, sous prétexte qu’on aura moins faim au déjeuner ou au dîner, on devrait bouder le carré de chocolat ou la tranche de gâteau ? Que nenni ! Succombons, je vous le dis et plutôt deux fois qu’une.

J’ai découvert ce plaisir à la suite de multiples séjours dans une maison de vacances où, par décision du maître des lieux, toute la famille était tenue de participer aux repas de midi et du soir.
Il n’était donc pas question de succomber aux nombreuses tentations qu’offraient les pâtisseries du coin. Tout juste s’autorisait-on parfois une glace sur le coup de seize heures.

Pendant plusieurs années, j’ai pris l’habitude de me rendre seul sur une plage les matinées de beau temps.
Sur le coup de 12h30, je remballais  mes affaires pour assister au déjeuner à 13h.
Et au moment du départ, je passais immanquablement devant un kiosque qui préparait des snacks chauds à l’odeur diablement alléchante.
J’ai fini par craquer et me commander un sandwich américain que j’ai englouti sur un banc avec vue sur les rochers. Du bœuf haché et des oignons dans une demi-baguette avec des frites. Un délice !
De retour à la maison,  je me suis servi une demi-portion du menu du jour, en ai avalé 3 ou 4 fourchettes et étalé le reste sur mon assiette. Ni vu ni connu.

Dans le cadre de mon travail, j’ai pris par ailleurs l’habitude de travailler avec du chocolat ou une viennoiserie à portée de la main. Du coup, lorsque je mange au restaurant, je ne finis souvent pas mes plats, et le soir, mon repas se limite souvent à un yogourt et une boîte de biscuit ou du fromage et un fruit.
Et  je ne m’en porte pas plus mal.

D’où vient d’ailleurs cette tyrannie des repas à heures fixes et en commun ? Probablement d’un besoin ancestral de se retrouver autour de gibiers chassés dans la journée. Mais cette justification sociale n’existe plus depuis longtemps et, en tant que célibataire, je mange pour ma part le plus souvent seul.

Moralité : grignotez plus et dînez moins.
Mon goûter du jour: triangles de Gâteau Basque, petits financiers aux framboises et au chocolat de part et d'autres et macarons aux amandes et aux pistaches, avec du thé aux amandes. Les fraises, framboises et mûre ne sont là que pour faire joli. :)


dimanche 23 mars 2014


« Chronique:
Adjectif:
Sens 1 Qui évolue lentement, qui dure longtemps [Médecine].
Sens 2 Qui persiste, qui dure.

Nom féminin:
Sens 1 Les rumeurs, les bruits qui circulent. Synonyme bavardage.


Banal, adjectif

Sens 1 Dépourvu d'originalité, ordinaire.

Sens 3 Appartenant à la circonscription d'un seigneur et utilisé par ses vassaux [Histoire].

1    commun

2     bénéficiant du droit de banalité

3   fréquent, vulgaire, trivial, impersonnel, habituel, ordinaire, facile, familier, encroûté.

4    communal. »
(Extraits du Dictionnaire Reverso et de la Langue Française.)